Comme chez l'adulte, le changement de saison et le manque de sommeil impactent l'enfant dans sa vie quotidienne. Après une consultation médicale, la luminothérapie peut être recommandée pour résoudre ses problèmes de baisse d'énergie et d'entrain.
La sensibilité à la variation de lumière est tout aussi réelle chez les plus jeunes. En automne et en hiver, des changements de comportement peuvent donner un indice sur les conséquences du manque d'ensoleillement chez les enfants : fatigue, hypersensibilité, baisse de la concentration… C'est la dépression saisonnière. Il en va de même avec les grands changements et les évènements causant un décalage dans les heures de sommeil (déménagement, voyage, etc.). La luminothérapie est alors une solution douce pour réguler le bien-être général.
Quand l'exposition à la lumière naturelle n'est pas suffisante, l'adoption d'une lampe de luminothérapie pour des séances quotidiennes aura des effets rapides sur l'humeur générale de l'enfant. Elle va également réguler son sommeil en rétablissant son rythme biologique.
Pendant une séance de luminothérapie, l'enfant peut être impatient. Il vaut mieux prévoir une lampe à grande distance pour permettre d'autres activités (manger à table, lecture, devoirs…). Une grande précaution est de mise dans le choix de la puissance de la lampe. Jusqu'à 12 ans, le cristallin est en croissance. L'âge minimal d'exposition est de 3 ans. Pour éviter d'endommager les yeux, une lampe de 5000 lux est adaptée, avec des séances de 10 à 15 minutes.
Pour un enfant, le meilleur moment pour une séance luminothérapie reste le matin lorsqu'il démarre sa journée afin de le stimuler et être sûr de régler ses éventuels problèmes de sommeil. L'efficacité de la thérapie se vérifie au fur et à mesure. Évitez cependant l'utilisation excessive de la lampe. Une exposition une fois par jour donne déjà des résultats. Dans le doute, demandez toujours l'avis d'un médecin pour un traitement sur mesure adapté aux besoins de votre enfant.
